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Historique

En juillet 1970, Claude débute sa collection de manière inattendue. Il lit tous les jours son quotidien habituel et chaque semaine son hebdomadaire « Paris-Match ». Comme noté dans la présentation « Qui suis-je ? » il s’intéresse beaucoup à l’histoire. L’idée surgit : « Pourquoi jeter ces documents de presse plutôt que de les conserver ? » Son intention est de les relire quelques années plus tard afin de vérifier ce qu’il en a retenu lui et, accessoirement, découvrir comment les historiens se sont emparés des évènements vécus.

Collecter devient rapidement un engrenage. Le présent est près de nous. L’avenir est devant nous et nous ne le connaissons pas. A contrario, pourquoi ne pas remonter le temps et, là encore, vérifier la concordance entre la publication du journaliste écrite sur le vif et celle des livres d’histoire.

Il publie une petite annonce de recherche de « vieux journaux ». De toute la France les envois affluent avec des quotidiens et hebdomadaires de plus en plus anciens. Jusqu'à la Révolution de 1789.

Nous sommes dans les années 80/90. Ses greniers et son sous-sol débordent de presse. Il décide d’organiser tout ça et prend contact avec des municipalités susceptibles d’accueillir cette masse de documents afin de les partager avec le public. Comme il le dit « rester seul face-à-face avec l’histoire n’est pas un but en soi, autant faire partager sa passion ».

Il crée une association en 1989 « l’Histoire au Quotidien ». Cette structure lui permet de bénéficier d’un cadre juridique nécessaire pour ses relations avec les institutions publiques, associatives et autres…

Son appel est entendu. D'abord à Langon (Ille et Villaine) pour un unique été mais surtout Monsieur le Maire de Pont-Scorff (Morbihan) qui l’accueille en 1998 dans des locaux municipaux durant 6 ans. Il avait averti « c’est provisoire, quand j’aurai besoin des locaux pour des besoins communaux je les reprends ». Ce qui arrive en 2003.

Et voici Claude, interrogatif une nouvelle fois. Que faire de ces 4 tonnes et ces milliers de documents d’archives. La Ville de Ploemeur ne peut répondre à ses sollicitations. Son épouse a la bonne idée « Installe-toi au sous-sol ». L’espace disponible compte 100 m2.

Trois mois de travaux et de classement plus tard, le « musée de la presse de Ploemeur » ouvre ses portes.

Dix-huit ans plus tard, compte tenu de l’évènement familial expliqué dans l’onglet « Qui suis-je », le musée de la presse de Ploemeur prend la nouvelle dénomination de « musée de la presse de Plouay » après son installation dans cette commune.